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Production laitière Quelles solutions pour augmenter l’énergie de la ration ?

En intégrant du maïs ensilage dans les rations, l’éleveur fournit déjà une grande partie de l’énergie nécessaire à ses animaux. Plusieurs solutions s’offrent à lui pour augmenter encore cet apport énergétique. Le semencier KWS apporte son concours en développant une gamme de variétés répondant aux attentes actuelles des producteurs de lait.

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Le revenu des producteurs laitiers varie en fonction de la productivité du troupeau et de sa maîtrise des coûts alimentaires. Les deux facteurs sont reliés par l’énergie que doit fournir la ration avec un objectif de fournir au maximum au sein de son exploitation.  

Les solutions pour augmenter l’énergie dans la ration

Sachant que la teneur moyenne de la ration d’une vache laitière en ensilage de maïs s’élève à 38 %, la densité énergétique de la ration, tenant compte de la valeur énergétique des autres composants, doit être ajustée pour répondre aux besoins des animaux à haut niveau de production. Les éleveurs ont à leur disposition plusieurs solutions pour augmenter la quantité d’énergie dans les rations. L’achat de concentrés est un moyen simple et rapide. L’addition de céréales est aussi un levier intéressant. Blé, pois ou orge peuvent être produits directement sur l’exploitation. Mais, cela suppose de leur consacrer une part de la SAU. De plus, les céréales produites pour être consommées par le troupeau n’étant pas vendues, la marge nette dégagée par l’exploitation sera impactée.

Les éleveurs peuvent également intégrer à leur assolement la culture de maïs grain. Le grain de maïs est en effet la partie la plus énergétique de la plante. Là encore, ce n’est réalisable qu’en cas de surface disponible sur l’exploitation et en tenant compte de la mise en place d’un chantier spécifique pour la récolte des épis. De plus, dans certaines régions, les périodes de récolte du maïs grain coïncident avec des conditions climatiques difficiles.

Choisir des variétés plus riches en amidon

L’étape de l’ensilage joue aussi un rôle important. Ainsi, selon des essais d’Arvalis, une modification de la hauteur de coupe, de 15 à 55 cm, concentre la quantité d’amidon (+ 3,1 %), mais elle réduit le rendement (- 1,5 t MS/ha).

De son côté, KWS travaille depuis plusieurs années sur les liens entre production végétale et animale. (Cf article 1 avec mention KWS.) Les études ont permis d’identifier trois critères de distinction de variétés de maïs fourrage plus à même de servir l’éleveur laitier grâce à une augmentation de la part d’amidon dégradable, de la production laitière permise et de la marge sur coût alimentaire. « Seules quelques variétés répondent aujourd’hui à ce triple défi », explique Jean-Luc Demars, chef marché maïs fourrage et grain précoce de KWS Maïs France. Pour faciliter leur identification, KWS a créé le label Energyboost.

Qu’est-ce qui distingue les maïs de la gamme Energyboost ?

Jean-Luc Demars : Pour KWS, c’est le moyen d’objectiver les valeurs alimentaires de maïs plus riches en énergie. Ces variétés, issues d’un travail de sélection, contiennent davantage d’amidon digestible, ce qui a un lien direct avec l’efficacité laitière. Plus les maïs sont énergétiques, plus on est capable de faire produire du lait aux vaches. Il faut alors considérer la marge finale : choisir une variété de maïs à bonne valeur alimentaire est pertinent pour les éleveurs.

Comment avez-vous mis à l’épreuve ces maïs Energyboost ?

Jean-Luc Demars : Nous avons d’abord testé des maïs référents sur le marché, dans une ration classique. Nous avons ensuite appréhendé les performances zootechniques des maïs Energyboost, dans ces mêmes rations. La comparaison à mis en lumière un gain de 0,3 kg permis/vache/jour en faveur des maïs Energyboost.

L’éleveur doit-il revoir ses rations s’il utilise ces maïs ?

Loïc Quéméré : Non, il suffit de remplacer le maïs utilisé habituellement. Autant alors utiliser un maïs plus énergétique. Le résultat, c’est du bénéfice dans le tank. Éventuellement, l’éleveur peut aussi diminuer la quantité de maïs apporté pour avoir la même production de lait et faire des économies. Soit on veut produire plus, soit on veut produire autant avec moins d’apport énergétique. Et il n’y a aucun risque d’acidose si on respecte les bonnes pratiques de rationnement.

 

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